Intelligence Artificielle
À l’heure actuelle, l’intelligence artificielle progresse à pas feutrées… Cela fait au moins dix ans que les chercheurs travaillent dessus.
Voici un post sur facebook écrit par Mark Zuckerberg, le fondateur du réseau social :
Every year, I take on a personal challenge to learn new things and grow outside my work at Facebook. My challenges in recent years have been to read two books every month, learn Mandarin and meet a new person every day.
My personal challenge for 2016 is to build a simple AI to run my home and help me with my work. You can think of it kind of like Jarvis in Iron Man.
I’m going to start by exploring what technology is already out there. Then I’ll start teaching it to understand my voice to control everything in our home — music, lights, temperature and so on. I’ll teach it to let friends in by looking at their faces when they ring the doorbell. I’ll teach it to let me know if anything is going on in Max’s room that I need to check on when I’m not with her. On the work side, it’ll help me visualize data in VR to help me build better services and lead my organizations more effectively.
Every challenge has a theme, and this year’s theme is invention.
At Facebook I spend a lot of time working with engineers to build new things. Some of the most rewarding work involves getting deep into the details of technical projects. I do this with Internet.org when we discuss the physics of building solar-powered planes and satellites to beam down internet access. I do this with Oculus when we get into the details of the controllers or the software we’re designing. I do this with Messenger when we discuss our AI to answer any question you have. But it’s a different kind of rewarding to build things yourself, so this year my personal challenge is to do that.
This should be a fun intellectual challenge to code this for myself. I’m looking forward to sharing what I learn over the course of the year.
Posté par Mark Zuckerberg le dimanche 3 janvier 2016
Ces propos sont très intéressants.
Jusqu’à présent l’évocation des termes “intelligence artificielle” faisait référence de manière subliminale ou subjective (selon le contexte) à la robotique, aux œuvres de science-fictions portant sur des ordinateurs hyper évolués capable de vous pondre un calcul étonnant résultant sur une réponse des plus banales : 42… Hum… Je m’éloigne du sujet là…
Maintenant, intelligence artificielle ne rime plus forcément avec la robotique ! On pense à Google Now, Siri, Cortana…
Imaginez donc un assistant vocal digne de Jarvis, le fidèle compagnon de Tony Stark ! Nombreux sont les films et séries évoquant ce genre d’assistant !
Dans la série Second Chance , vous avez la définition même d’assistant : Arthur. Arthur ne fait pas qu’assister son maître, Otto Goodwin, dans les tâches banales. Il permet d’aider dans des tâches plus ardues que choisir la playlist ou reconnaître ses amis…
Dans Legends of Tomorrow, vous rencontrez Gidéon, l’homologue d’Arthur.
Ces assistants sont humanisés et aident le mieux possible leurs maîtres.
Imaginez donc une alliance reconnaissance vocale, base de données extrêmement large, algorithmes conçus pour des tâches précises ainsi que, cerise sur le gâteau, un système de machine learning, ce sera un outil incroyable !
Le concept n’est très certainement pas nouveau et donne une pâle allure de l’intelligence artificielle (oui puisque l’intelligence artificielle ne se limite normalement pas à l’assistance et l’apprentissage…).
Alors pourquoi c’est génial ?
Parce qu’en 1985 on n’avait pas le matériel et les technologies suffisantes pour faire cela pardi ! En effet, maintenant on dispose d’outils beaucoup plus performant, de beaucoup plus d’espace mémoire, de technologies beaucoup plus performantes (micro, vidéo…) nous permettant alors d’entamer l’élaboration d’une machine intelligente.
Allons plus loin
On pourra donc d’ici quelques années tous avoir notre majordome virtuel.
Pourquoi donc s’arrêter en bon chemin ?
Oui, pourquoi ? On pourrait permettre à cet assistant d’aller beaucoup plus loin qu’assister une personne de manière banale, on pourrait utiliser cette assistant pour des fonctionnalités plus ardues comme une opération chirurgicale. Les séries évoquées plus tôt donnent des exemples plutôt parlants d’assistants assez développés. L’assistant permettrait d’aider dans l’éducation, un tuteur permettant d’accompagner l’élève.
Points négatifs ?
Que deviendront les données collectées afin d’affiner l’assistant ?
Ceci est un éternel dilemme : utiliser l’informatique mais protéger les données privées… Soit on assume la transparence, soit on oublie les bien faits de l’informatique…
L’autre point négatif d’un tel assistant serait d’ailleurs de débiliser les utilisateurs, un risque à ne pas négliger.
Qu’en conclure ?
L’assistant virtuel serait un grand pas dans le monde de la recherche dans l’intelligence artificielle mais cela n’est pas suffisant. Il ne suffit pas juste d’un système intuitif et prédictif (basé sur le big data et le modèle Garch…).
Après tout … Il y a un début à tout !